lundi 27 avril 2009

D'une pierre deux coups

Je croise les doigts pour que tout fonctionne...
Histoire d'être en contact avec plein de gens et plein d'animaux pour attraper la fièvre porcine, nous avons fait une virée au zoo du Bronx (en étant si loin, il faut rentabiliser son voyage !)

Les animaux étaient trop mignons et il y avait pas mal de singes minuscules que j'aurais volontiers adoptés.

L'hôtesse d'accueil.

Note savante : ces flamands-roses sont différents des flamands roses européens parce qu'ils ont les jambes bleues. (On veut vraiment nous faire avaler n'importe quoi)

Les giraffes savent jouer à cache-cache !

Heureusement qu'il avait son appareil de paparazzo pour son safari.

Mes cris complètement gagas l'ont rendu perplexe.

Marcel !

Narcisse.

Les États-Unis ou l'efficacité en toutes circonstances


Ici, on se marie quasiment systématiquement, à moins qu'on fasse les "originaux".
Bon, on voit que ça ne se solde pas toujours bien, et d'ailleurs "signature de l'épouse non nécessaire", parce qu'on sait bien qui est "l'emmerdeuse" dans l'histoire... Et pour libérer également les maris hispaniques "Se habla Español" !

dimanche 26 avril 2009

Checklist J-12

Je suis à moins de 2 semaines du départ pour le plus grand voyage de ma vie, c'est le moment de faire l'inventaire de ce qui est prêt et de ce qu'il me manque.

Ce que j'ai:
- un ami pour voyager (quoiqu'il ne soit physiquement pas encore là) qui ne conduit cependant pas
- des guides de voyage aux Etats-Unis (Antoine, tu en seras le lecteur -en anglais)
- un sac de couchage (moche)
- un iPhone (mon amour qui ne captera pas 70% du trajet, je le sens
déjà venir gros comme une maison)
- un permis de conduire (!!!) (sans la clé de la photo)
- un itinéraire génial (allez, je le remets et nous pouvons tous baver en le regardant)

Vu de la sorte, je me trouve déjà bien équipée et je ne vois pas
pourquoi paniquer. Voyons donc ce qu'il me manque :
- une tente (fastoche, le gouvernement français en distribue gratuitement)
- du nettoyant antiseptique pour les mains (luxe du voyageur des
années 2000 pour les européens, 90 pour les américains)
- crème solaire (parce que j'ai commandé du beau temps)
- vraies lunettes de soleil (parce que j'ai commandé du beau temps -bis, et non, je ne cèderais pas au désir d'une paire de Ray Ban ! C'est déjà trop tard. Je n'achèterai probablement pas non plus cette paire de Bvlgari à 400$, ceci dit)
- une assurance pour la voiture (ici elle prend la forme d'un lézard qui nous parle)
- une voiture (no comment)

D'ici l'arrivée d'Antoine le 3 mai, 2 de ces manques doivent être comblés et ce n'est pas l'antiseptique ni la crème solaire, les lunettes ou la tente.

Je suis foutue !

Demain, l'opération "Clémentine-fille-d'une-décroissante cherche une
voiture" commence officiellement avec ma première visite dans le Bronx.

J'ai été accueillie au téléphone par un homme qui marmonnait et m'a
posé plein de questions pour ensuite m'inviter à son anniversaire ce
soir (désolée, je suis déjà prise) et me proposer de me balader
dans les environs.
J'aimerais être plus laide encore que je ne le suis pour lui faire un
gros choc quand il me verra.
Au lieu de quoi, je serai accompagnée d'un garçon très grand qui
sera l'homme de la situation: il saura dire si la voiture est bien et
il me servira d'excuse pour ne pas pouvoir aller voir les environs en
tête à tête avec cet interlocuteur mystérieux.


To be continued...

samedi 25 avril 2009

Les Vacances de M. Hulot

J'ai fini mon stage hier soir après une semaine de travail intense et quoi de plus savoureux pour se détendre que d'aller voir un film de Tati au cinéma ??? Vraiment, le BAM (ce sur quoi je suis censée écrire une partie de mon mémoire-sujet tabou) a une programmation d'une qualité exquise, je dirais même plus: française !

Je cesse immédiatement ce nationalisme et vous fais partager un bout de ma soirée.


lundi 20 avril 2009

Ma vie, mon stage, mon voyage

Je finis de travailler dans 5 jours, avec regret ! Je m'amuse beaucoup dans ce que je fais à (?) mon stage, j'ai tout un tas de projets quotidiens dont le but est intéressant, et surtout, j'aime beaucoup l'approche du Marketing de cette institution que je ne nomme toujours pas.
Je n'ai jamais entendu parler d'argent à gagner à travers une campagne publicitaire, il ne s'agit que de publics à atteindre ou de messages à faire passer, ce qui rend le travail très humain.

Avec mon stage s'arrêteront les privilèges culturels innombrables tels que l'entrée gratuite pour 2 personnes dans tous les musées de la ville ! J'ai tenté d'en profiter autant que possible, mais quel luxe que j'aimerais faire durer...

Heureusement, la suite s'annonce plutôt palpitante puisque mon cher ami Antoine arrive début mai pour un mois durant lequel nous traverserons les États-Unis d'Est en Ouest puis du Nord au Sud... Voyez l'itinéraire ci-dessous. Je ne m'étends pas trop parce que l'itinéraire est le plus concret de ce que nous avons pu organiser jusqu'à présent. Nous devons encore acheter une voiture et souscrire à une assurance (je devance les questions : louer coûte plus cher qu'acheter pour une si longue période).
Je sens mon estomac se nouer dès que je réfléchis à ce pas à franchir donc je m'arrête là, mais j'ai HÂTE !

Départ le 8 mai (date du débarquement français aux États-Unis, quoi)


PS : Message sans aucun lien, mais j'ai des nouveaux voisins au-dessus de chez moi: des écureuils. Ca me dégoûte moins que les rats et j'essaie de garder une image mignonne en tête quand je les entends gratter ou courir comme des chiens dans un appartement.

PPS : Parce que je sens bien que mon mal de tête de ce soir joue sur l'énergie de ce post, surtout après m'être cassée la tête à faire une leçon de Twitter que personne ne lira probablement, je vous promets un post sur le yoga prochainement, sacré aventure de vraie new yorkaise aussi, ça. Qui l'eut cru ?

What are you doing right now? - leçon sur le twittering

Je me suis mise à Twitter. Je sais, pas très original comme action, et en plus, en plein dans le boom, alors que j'y résistais depuis l'année dernière !

Je me reproche mon manque de résistance ou d'audace à l'époque où j'en ai entendu parler la première fois. Parce que là, ça fait exactement le même effet que les jeans slims : les premiers qu'on a vus nous ont paru être une agression visuelle ou une blague, tellement il était hors de question qu'on en porte.
Et maintenant : peu nombreux sont ceux qui y ont résisté, et même si vous avez tenu le coup de la résistance, ben y a pas vraiment de quoi être fier parce que tout le monde s'en fiche tellement tout le monde en porte...

Avant d'oser le slim, il m'a fallu en voir un certain nombre, et je me souviens même avoir questionné Zoé lors de mon premier achat : puis-je le faire ? Oui oui, m'avait-elle rassurée.

Bon, je me suis éloignée du jean slim pour me fixer sur le pantalon droit, mais ça n'est qu'une pauvre alternative et je me fonds dans la masse en attendant la prochaine forme...

... Alors, Twitter.

Pour ceux qui connaissent Facebook, c'est le même genre, sauf qu'il n'y a pas de profil, juste une page de statuts mis à jour (très) régulièrement, voire intempestivement pour certains.
Pour ceux qui ne connaissent pas Facebook, euh... Vous êtes sûrs que c'est moi qui ne sait pas condenser mes descriptions qui doit vous l'expliquer ? Bon bon, je me défie moi-même : il s'agit d'un réseau social sur lequel on a un pseudonyme et une page d'accueil sur laquelle on écrit notre mise à jour du moment. Par exemple, j'ai raconté que je suis allée au New Museum de New York, aujourd'hui et que l'expo Younger Than Jesus était géniale.
En même temps, sur la page d'accueil, j'ai les mises à jour de tous les gens que je "suis". Quand on trouve quelqu'un dont les mises à jour nous intéressent (en général, soit on cherche quelqu'un de précis, soit on clique par-ci par-là et on tombe sur quelqu'un dont on veut connaître les mises à jour), on décide de suivre la personne (en cliquant sur "suivre").

Contrairement à Facebook, on ne devient pas amis avec les gens, on les suit mais ils ne sont pas obligés de nous suivre en retour, tout comme je ne suis pas tous ceux qui me suivent. Vous me suivez ?

Bon, jusqu'à présent, je suivais quelques personnes que je connais personnellement ainsi que des institutions culturelles et des journaux ou magazines (quelqu'un travaillant là-bas est chargé de s'occuper du Twittering, pour une meilleure exposition au public).
Ainsi, quand je suis allée au musée Whitney la semaine dernière, j'ai dit Je suis allée @Whitney, c'était super. Ok, je n'ai pas dit ça exactement, mais le fait que j'aie inséré le "@" (qui veut dire "chez" ou "à") a automatiquement généré un marquage au Whitney qui peut voir ce que j'ai dit sur eux. Si je n'avais pas voulu leur communiquer mon enthousiasme, j'aurais juste mis "au Whitney".

Je communique donc en même temps que je partage avec tous mes suiveurs.
Aussi, il faut savoir que si on veut communiquer avec quelqu'un, tout le monde qui nous suit le voit. De ce constat naît un certain nombres de choix stratégiques à faire.

Sachant que je me sers de Twitter pour connaître les liens que les musées et journaux d'informations ou de culture suggèrent, mes status sont en général orientés dans la même direction. Je me suis jusqu'à présent gardée d'y raconter ma vie qui n'intéresse personne, je vois ça comme un outil de partage intellectuel, qui se transmet d'une façon virale : je vois un élément intéressant que reprends et fais partager à mes suiveurs. Un bouche à oreille instantané.

Mais tout ceci s'est corsé aujourd'hui, lorsque j'ai décidé de jeter un oeil au gros buzz du moment: les pages Twitter de Demi Moore et son mari Ashton Kutcher. Ce dernier a fait une course contre CNN pour avoir 1 million de suiveurs le premier, et le couple s'amuse à raconter leur vie sur cette page, tandis qu'ils répondent aux réactions des gens et qu'ils écrivent à d'autres personnes.

C'est ainsi que j'ai découvert toute une ribambelle de people qui tweete (c'est le verbe) et s'entre-tweete aux États-Unis. Plein de bons sentiments, mais surtout des interactions incroyables puisque ça y est, nous sommes arrivés à l'ère d'une réhumanisation de certaines personnalités qui deviennent accessibles.
C'est fascinant d'une certaine manière. J'ai donc lu comme Nicole Ritchie s'enthousiasmait pour le concert de Britney Spears et mettre toutes ses impressions à jour au fil du concert, depuis son iPhone, évidemment. J'ai aussi découvert comme Oprah Winfrey raconte qu'elle fait du sport et comme Ashton Kutcher et Demi Moore se moquent l'un de l'autre d'une façon plutôt pathétique. Une mine d'or pour ceux qui aiment les people, donc.

Je dois dire que les people ne sont pas trop mon truc dans la vraie vie et encore moins sur internet. J'ai quitté ces pages sans regret, me disant qu'il vaut mieux pour ces personnalités qu'elles restent innaccessibles, parce qu'aucune d'elles ne sont intéressantes.
Toutefois, lorsque j'ai découvert que Courteney Cox Arquette (Monica dans Friends) avait aussi une page Twitter avec un nombre bien inférieur de suiveurs, je n'ai pu m'empêcher d'être attendrie par sa surprise d'avoir 2000 suiveurs et surtout par le fait qu'elle demande à ses suiveurs ce qu'ils font le week-end ! Elle semble naïve face à internet, on a dû lui dire que Twitter était bon pour son image et elle ne se rend pas compte que sans poser de question, elle génèrera déjà forcément une très grosse quantité de commentaires, alors si elle demande leur avis au public, elle ne s'en sortira jamais !

Enfin, en tant qu'inconditionnelle de Friends que je fus, la voyant accessible soudainement, j'ai craqué et l'ai marquée d'un "@" dans mon dernier tweet. Faiblesse ! Je refuse de transformer Twitter en une source people alors que j'en avais fait une source culture. En espérant que je ne me laisse pas dépasser par cette virtualité.

Quelle banalité, tout ceci, mais vraiment cet outil a un potentiel humanisant très impressionnant. Il est dépourvu du caractère fatalement intime et envahissant de Facebook tout en ayant le pouvoir de rendre des institutions culturelles et des journaux vivants !
Les musées nous parlent et nous répondent, il y a là un potentiel de communication qui séduit les foules ! Voilà comment se passe le marketing (entre autres) en temps de crise, et c'est assez efficace.

C'est fou comme du vide physique peut nous passionner.

jeudi 9 avril 2009

Jacques Tati a 102 ans !


La plupart le savez déjà, je suis une inconditionnelle quasi-pathologique de l'oeuvre de Jacques Tati. D'ailleurs, en ce moment-même, le merveilleux livre de Stéphane Goudet et François Ede Play Time me sert d'appui sous mon ordinateur, brûlant d'activités depuis 6h.
En plus d'être d'une richesse incroyable, ce livre résiste bien mieux à la chaleur que mes collants !

Depuis le 8 avril, la Cinémathèque Française présente une exposition dédiée à Jacques Tati, dont les comissaires sont le même Stéphane Goudet et Macha Makeieff. Courez-y !!!
http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/tati.html

On peut même faire un pélerinage Tati dans tout Paris :
http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/tati/index/tati-trip.html

Ne me demandez pas ce que ça me fait d'être expatriée pendant des événements que j'attends depuis des années... (hurlement intérieur - oui, je suis folle)

mercredi 8 avril 2009

J'attends toujours le printemps


Le printemps se fait capricieux. On m'avait prévenue des pluies fréquentes du mois d'avril, mais quand même, c'est pas le moment d'avoir du beau temps quotidiennement maintenant ?

Aussi, comme je ne fais pas de photos à cause de la lumière grise, j'en profite pour abreuver vos yeux de la merveille des merveilles (oui, référence à Peau d'Âne !) : Yosemite Park.
Retour sur des paysages californiens renversants, donc (et plutôt frisquets vu la neige et le brouillard 95% opaque auxquels on a eu droit - inutile de vous dire qu'on ne faisait pas les malins avec une champ de vision de 3mètres).
Je vous épargne mes commentaires sur la grandeur des arbres et des paysages américains en général qui me font me dire que l'essence du "plus grand et plus fort que les autres" leur vient de cette abondance naturelle qui les entoure. Les pins landais (paix à leur âme) sont de la gnognotte à côté ! Ne prenez pas ça pour une insulte (je sens déjà ma famille prête à bondir et à défendre les paysages Gascons) : je n'y suis pour rien et je ne prends pas parti - je constate !
Que beròi, quand même, non ?

Drew, créature californienne francophile photographe, accessoirement compagnon de route (qui ne laisse pas conduire tant que ses yeux ne se ferment pas malgré lui !) et d'amitié.

Et là, sur le chemin du retour... L'Ouest, le vrai ! Le pompom. Après avoir croisé un hangar peint entièrement comme un drapeau américain avec le ruban doré "support our troops", j'ai réussi à attraper ce que je recherchais comme du pétrole : un moulin à vent !!!

Je m'apprêtais à finir sur cette note délicate : comme le dirait mon cher ami Antoine "Y a pas à chier, c'est beau". Mais je suis encore tellement fascinée par ces paysages que j'hésite à me passer de commentaire...

jeudi 2 avril 2009

I love NY

A Paris, on a les rappeurs de l'Est pour nous divertir lors de nos voyages avec la RATP.
En général, ça donne ça : deux hommes d'une quarantaine d'années qui rappent sans qu'on comprenne quoi que ce soit et qui mettent la musique à fond la caisse.
Je me demande toujours si c'est plus rentable que l'accordéon et ce qui les a poussés à se lancer dans un rap plus mauvais qu'Amandine du 38 alors qu'ils connaissent forcément des chansons plus exotiques, mélodiques et moins accablantes.
Donc, en général, pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, ça donne ça (réactions inexistantes ou agacées).



Aux États-Unis, parce que les américains sont trop forts (qu'est-ce qu'ils ne font pas ? ... Les choses à moitié...), on a droit aux vrais Bluesmen aveugles qui chantent "Tears on my pillowwww", les break dancers qui mettent un peu musique et font des acrobaties que je ne peux même plus conceptualiser, tout ceci dans un métro bien chargé, sans oublier les joueurs de percussions qui arrivent à faire se dandiner quelques hommes (oui, les hommes dansent en étant sobres, ici) et bien entendu les chanteurs de gospel qui arrivent, eux, à faire sortir un "Hallelujah" ou deux à quelques inspirés. L'autre soir, alors que je rentrai tardivement de l'endroit dont je ne dois pas prononcer le nom, mais où je passe toutes mes journées (non, ce n'est pas un endroit innomable par son caractère choquant, mais toujours le même !), je suis tombée sur ce couple de musicien qui devraient recevoir le prix du meilleur numéro de métro !

La fille se fait d'abord passer pour une voyageuse puis soulève tout le public avec son ryhtme et sa voix qui en jette, tandis qu'on commence tous à se prendre au jeu tellement ils sourient et tellement ils restent, on se sent honorés.
Résultat, 10 minutes après le début, alors que tout le monde se dandine et que la jeune fille fait la quête, l'un des passagers ne tient plus et vient les encourager en se dandinant de plus belle, lui-même encouragé par une autre fille qui rythme "hee... hee... hee..." (elle a tout filmé, je me demande si elle regrette d'avoir hurlé "hee" une cinquantaine de fois si bien qu'elle ne doit plus entendre la musique - enfin, moi je dis ça, je ne dis rien...)
Bref, ambiance de folie dans un métro d'habitude tout aussi morne que le parisien, et tout le monde a continué à se parler après leur départ "take it easy, man...", succès énorme donc, parce qu'en général, on sourit 5 secondes et puis toute trace de contentement s'efface progressivement.

Assez bavassé, je vous joins les deux vidéos que j'ai prises.



Flashback

L'été dernier, j'ai passé un week-end à Cologne.
J'ai assisté à une des scènes les plus absurdes de ma vie. J'aurais bien aimé que Jacques Tati soit avec moi, mais mon ami Antoine a bien fait l'affaire.

Les statues immobiles pour touristes - qui sont apparemment des immigrés d'Europe de l'Est (langue non identifiée) - ne se font pas de cadeaux, surtout lorsqu'un ange s'incruste !
Charlie Chaplin ne digère pas le coup...