samedi 25 octobre 2008

C'est l'automne, tout frissonne, la forêt change sa robe

Le week-end dernier, nous sommes allés cueillir des pommes (!!!) dans une ferme du Rhode Island avec nos amis Jacob et Kirsten (Jacob est étudiant à Brown en Digital Media et Kirsten prof de piano, ce sont nos amis chez lesquels on regarde les débats pré-présidentiels, et chez lesquels nous avons pu cuisiner des lasagnes à la ratatouille hier soir - bref, nos amis qui ont aussi peu de vie sociale que nous et qui sont vraiment très sympas).
Jacob et Kirsten ont une voiture, on les aime beaucoup.

C'était génial, les pommes étaient délicieuses, amusantes à cueillir et j'ai pu goûter de l'apple crisp (sorte de crumble au pomme plus en bazar - si si, c'est possible !), tandis qu'on a acheté un butternut squash (apparemment ça se dit comme ça en français aussi) et d'autres légumes.
Le butternut squash est une sorte de cucurbitacée qui sert beaucoup pour la soupe ici. Ca ressemble beaucoup au potiron.
Trêve de blabla, j'ai vraiment beaucoup de travail et plein de photos qui parlent d'elles-même (même si je n'ai pas réussi les rendre aussi lumineuses qu'elles devraient l'être) pour vous montrer ce que c'est l'automne, le vrai ! Celui dont on nous parle dans les poésies, qu'on colorie sur ses dessins étant enfant en se disant "en fait c'est marron, mais bon, je vais quand même faire les feuilles en rouge et orange..."
Beaucoup de photos sont prises depuis la voiture, ce qui explique le cadrage et la mise au point quelque peu incertains.
Le camion du laitier ! En France, ce serait sûrement une Renault Express mais ici, il faut quand même qu'il s'agisse d'un camion aux roues surélevées... Enfin, il est trop mignon ce camion.


Sinon dans la veine des aliments, j'ai présenté un projet photo pour mon cours de numérique. L'un était un scan de ma carte d'identité avec un scan d'une clémentine au-dessus. J'en étais assez fière, surtout que j'ai eu des blagues toute ma vie sur mon prénom, et que je me suis dit que je pourrais aussi m'en amuser moi-même.
Mon prof de photo ne savait pas ce qu'était une clémentine. Il a dit "oui bon, il y a une carte d'identité et une orange, je vois pas le truc". Il ne connaissait que les mandarines. Je n'en reviens pas et surtout, comme d'habitude, aucun commentaire sur mon travail, à part un regard perplexe.
Les étudiants ont trouvé ça amusant quand même (ouf !), mais ce qui a fait le plus sensation, c'était le fait que je sois née le jour d'Halloween.

vendredi 24 octobre 2008

Peace and love

Je suis allée acheter mon déguisement d'Halloween (j'ai de grandes ambitions comme vous pouvez le voir) dans une boutique de Thayer Street, la rue commerçante du campus.
Cette boutique est complètement baba cool, elle sent l'encens et il y a plein de petites boîtes et de petits miroirs partout. Il y a aussi des livres avec des dessins d'elfes et de fées et d'autres sur le yoga et la paix intérieure.

Ca c'est ce qu'on voit dans la vitrine. J'avais bien aperçu des vêtements, mais je n'avais jamais franchi le pas de la porte. C'est maintenant chose faite, parce que j'avais repéré mon déguisement dans la vitrine.

J'étais accompagnée de Clémence et Jérémie (voisin de chambre) et j'étais au téléphone. Je déteste téléphoner pendant que je fais des achats, par respect pour les commerçants, mais ça n'a pas eu l'air de déranger celui qui m'a vendue ces deux paires de lunettes fantastiques (l'une est pour ma soeur qui arrive ce week-end) et je pensais que ça ne durerait que quelques secondes.
Seulement, c'était sans compter le fait qu'il me dise de prendre 2 bracelets en cadeau puis qu'il interpelle Clémence et Jérémie pour qu'ils prennent aussi un cadeau. Ca a duré quelques minutes, surtout que nous étions tous un peu preplexes, parce qu'on pensait ne pas comprendre ce qu'il nous disait tellement c'était intattendu. "Vous voulez qu'on prenne des bracelets ? En cadeau ?... Ah... D'accord... Merci ?"

Puis il nous a dit qu'il fallait qu'on prenne une plume de paon parce qu'on venait d'arriver à Brown. (perplexité bis).

Tout ceci confirme ma théorie sur les Américains qui font tout "en entier" ou plutôt rien à moitié. Un hippie américain est un vrai hippie. Il vit les choses pleinement, et même s'il a un commerce à tenir (je ne sais pas comment il survit), ce qui lui importe vraiment, c'est que nous trouvions tous la paix intérieure.

NB : Ici, les hippies et leurs sympathisants portent des t-shirts tie-and-dye. On en voit même dans les magasins. Ca faisait longtemps que mon oeil n'avait pas été confronté à un tel motif (et quel choc !). Depuis 1995, en fait, quand je me suis débarrassée de mon tant-aimé t-shirt qui ne pouvait plus survivre face à l'arrivée du blouson bombers.

vendredi 17 octobre 2008

New York.. Neeew Yooork ! (vous reconnaissez Sinatra ?)

Lundi dernier, de nombreuses universités américaines ont célébrés la découverte des Etats-Unis par Christophe Colomb et par la même occasion le génocide des Américains natifs, nous faisant profiter d'un jour ferié.
Certaines universités ne célèbrent pas ce jour et beaucoup de manifestations semblent avoir lieu pour s'y opposer, parce que les natifs l'ont un peu en travers de la gorge.

J'ai déjà participé à la campagne pour Obama en appelant des sympathisants pour qu'ils participent à des actions de sensibilisation au vote (cf photo ci-dessous), alors j'ai plutôt décidé de profiter de ce jour-ferié (de toutes façons, je n'ai pas entendu parler de protestations ici). Faudrait pas non plus que je sois trop politiquement engagée, sinon le FBI risque de me suivre. (Si ça se trouve, cette phrase marque la fin de ma liberté !)
Déjà que je tire un certain amusement à raconter que je viens d'une fac communiste implantée dans une des villes réputée pour ses émeutes en 2005...

J'ai donc passé le week-end à New York, accompagnée par un temps magnifique.
En t-shirt, nous nous sommes beaucoup promenés. (Notez que j'utilise la technique du "name dropping" pour raconter comme j'étais en t-shirt mi-octobre)
On a donc pas mal marché et j'ai vu des quartiers que je n'avais pas encore vraiment visités, tout en m'imprégnant un peu plus de la ville, si intense !
C'était un week-end très riche sur tous les points : beaucoup de ballades, de culture, de nourriture. D'accord, sur tous les points qui m'intéressent, devrais-je préciser.

On a visité le Metropolitan Museum , un peu comme le Louvre en moins bien. C'est très grand, mais il y a peu de textes qui expliquent les momies, le temple reconstitué, tout ça... On dirait qu'ils ne savent pas trop quoi faire des vieilleries, à part se dire que c'est beau et fou comme c'est ancien. Le point vraiment très positif de ce musée, c'est sa terrasse. Une vue imprenable sur New York, juste en face de Central Park (je dois travailler sur une photo panoramique mais elle n'est pas encore finie) avec les grattes-ciels tout autour et des oeuvres de Jeff Koons.

Dans le métro, on a aussi rencontré un partisan de McCain et Palin du New Jersey qui venait à New York pour dater (RDV galants) qui s'est tout de suite pris d'amitié pour Camille et qui lui a dit comme les américains adoraient Sarkozy (... mauvaise pioche).

Un voyageur s'est mis à lui demander comment il pouvait envisager 4 ans de plus avec les républicains, ajoutant que si McCain mourait, ce serait ELLE la présidente, mais ça n'a pas eu l'air de l'ennuyer.
Je ne soutiens pas toutes les moqueries dirigées contre Palin, parce que je pense qu'une partie sont complètement gratuites, mais quand même je n'ai jamais vu une personnalité politique aussi idiote risquer de mener un pays. Même Deubeuliou Bush me semble être une lumière à côté ! Je soutiens donc tout de même une bonne partie de ces moqueries justifiées, seulement pas celles gratuites. Mais est-ce que ça vous atteint tout ça chez vous ?
http://palinaspresident.com

Je m'étendrai prochainement sur les élections : il y a trop à dire !

Vendredi soir, Denoal et moi avons profité du New York Film Festival pour aller voir "Laissez tomber la pluie" d'Agnès Jaoui, en sa présence. (Entre temps, nous avions dîné dans un restaurant italien délicieux avec Camille, Clémence et une amie de Camille qui se trouve être une amie d'une autre amie de Paris : le monde est petit !). Le cinéma était super beau. Les vieilles salles sont beaucoup mieux entretenues qu'en France, si on se réfère à ce que j'ai pu voir jusqu'à présent ici.
Agnès Jaoui était trop mignonne avec son anglais approximatif et je l'aime toujours beaucoup. Et son film m'a aussi beaucoup plu. J'ai pu voir à quel point certaines oeuvres sont très françaises sans que je trouve ça être un défaut, même plutôt l'inverse. Non pas que je sois anti-chauvinisme, mais je suis fatiguée des films français qui sont tous pareils, tout comme je ne m'intéresse pas aux comédies romantiques (sauf "En cloque, mode d'emploi", ça c'était génial), ni vraiment aux blockbusters américains...
C'était rafraîchissant de voir des gens vivre et parler normalement, avons-nous pensé.

Oui, même en étant habituée, j'ai toujours l'impression que les américains parlent comme s'ils étaient dans un film. La tonalité qui m'agace vraiment, c'est quand ils expliquent quelque chose. Je dois avoir un problème avec leurs explications puisque j'avais déjà évoqué le "vous voulez faire ça" pour nous suggérer de faire quelque chose. Quand les étudiants expliquent un truc en cours, ils prennent une voix qui râcle un peu leur gorge et qui n'aurait aucun sens en français, d'ailleurs. C'est vraiment très particulier et c'est un ton assez calme, mais qui m'insupporte, surtout quand il est accompagné de "I don't know, I just thought it was kinda cool" (Chais pas, j'ai juste pensé que c'était plutôt cool). Oui, c'est comme ça qu'on parle en cours. Une fois j'ai dit "bitch" (pétasse) pour parler d'un personnage d'un film et ça n'a choqué personne.
Je suis toujours étonnée par ces coutûmes familières, même si je sais que si j'en parle, on me dira "non mais c'est Brown. Ici, c'est une fac tellement libérale (au sens américain : de gauche) que tu peux tout te permettre". Mais je sais que mes confrères expatriés sont d'accord, le ton est très détendu en cours et dans les devoirs également !

Zut, je me suis perdue. Je reviens à New York. Petite dormeuse que je suis, je me suis levée tôt pour aller me ballader dans Soho (au sud de Manhattan) et le Village puis le long de la Hudson River (au téléphone avec Juliette).
C'était une super ballade, il faisait très beau et je me suis acheté un gros manteau de rappeuse North Face pour l'hiver (voir photo ci-dessous) et je me suis fait couper les cheveux chez Jean-Louis David pour pas trop cher (30$), mais en sortant de là les cheveux mouillés. On aurait dit un salon à 8 euros de France. Coiffeuses vraiment pas soignées et parlant à peine anglais (Portoricaines). Je n'ai pas voulu lui confier mes cheveux trop sérieusement alors je lui ai dit de rafraîchir mon dégradé et il y a toujours les mêmes défauts de ma coupe précédente sans le bénéfice de la longueur (ça m'énerve ! Du coup je m'attache les cheveux et j'ai la même tête qu'avant - super).

J'ai croisé un petit marché, des sportifs le long de la rivière, et plein de rues New Yorkaises partout. Je suis arrivée jusqu'à Ground Zero que j'ai d'abord pris pour un banal terrain en construction. Ensuite, les drapeaux m'ont intriguée jusqu'à ce que je voie tous les touristes et enfin un panneau.
Il y avait plein de gens qui avaient des prospectus, mais moi j'ai juste eu le prospectus d'un restaurant dont le type a fait la promotion en me disant que si j'y allais, je devais dire à son patron que c'était grâce à lui parce qu'il était très sceptique quant à son efficacité et qu'il ne le payait que 25$ par jour... Vive le capitalisme !
Plus tard, Denoal m'a rejoint et nous sommes allés à une conférence avec Arnaud Desplechin qui est assez drôle, même s'il ne parle pas assez fort. C'était intéressant comme discussion, ça m'a un peu éclairée sur ses films : il cherche à s'amuser et à se surprendre.
Un des points très positifs de cette rencontre fut les macarons et autres denrées pâtissières offertes par un traiteur français expatrié. C'était DÉLICIEUX ! Et comme tout le monde en a volé (il en restait beaucoup), nous aussi.

On a brunché chez Camille le lendemain. Elle et Clémence nous avaient préparé un petit-déjeuner idéal avec des fruits, des french toasts (pain perdu avec du pain de mie), yaourts, etc. Le supermarché voisin, dans le Queens, est une mine d'or ! Je ne connaissais pas du tout ce coin et ça m'a beaucoup plus. Très populaire mais plus varié qu'à Brooklyn au niveau de la population.
On a aussi visité un parc de sculptures, il y avait de supers oeuvres. Mais surtout, on a fait du canöe sur la East River après ! Les américains et leur esprit de communauté sont quand même trop mignons : ils organisent des locations gratuites de canöe pour que les gens en profitent le dimanche. Juste comme ça pour nous faire plaisir, enfin faire plaisir à la communauté.
Nos sourires sont à la mesure de notre euphorie, malgré notre dégaine.
On a fait du canöe à New York, en t-shirt, mi-octobre !
La journée s'est soldée par un délicieux restaurant Thaïlandais où j'ai mangé du tofu très bien cuisiné (avec d'autres choses comme du riz et des branches de verdure qui ressemblaient à des épinards sans en être).

Notre périple gastronomique ne s'arrête pas là ! (Oui, j'ai retrouvé l'appétit et l'hiver arrivant, on a faim - mais j'admets que ce week-end était pour le moins copieux)
Nous avons mangé des pancakes dans un diner à l'américaine de Brooklyn, le lendemain, pour Colombus day donc. C'était délicieux aussi, chez Tom's. J'ai mangé des pancakes aux myrtilles (c'est un mail récent qui a reçu récemment par une autre Camille qui a relancé mon envie de pancakes) mais je pense que je les préfère nature, finalement.
C'était assez aérien, la pâte américaine m'intrigue vraiment, parce qu'elle est assez légère et moelleuse. Rien à voir avec ceux que je fais habituellement...
L'endroit était assez foklorique.
Puis il fut temps de rentrer à Providence où le devoir m'appelait. Tout y va bien, même si je suis assaillie par le travail. Enfin, au moins je m'enrichis quotidiennement !

En tous cas, une chose est sûre : le campus n'est pas endormi par l'hiver ! Hier, nous avons eu droit à un défilé de gens tous nus (avec un chapeau ou des plumes d'indiens) qui sont passés à travers le campus en criant partout. La seule fois où je n'avais pas mon appareil... !

Toutes les aventures de mon week-end entre mes leçons Photoshop (je passe presque plus de temps avec lui qu'avec Clémence), le concert de l'orchestre de Brown et le cueillage des pommes au prochain épisode !

Polémique culinaire

La plupart d'entre vous n'y ont probablement pas prêté attention, mais j'ai mentionné les oignons de Trébons au détour d'une phrase dans un post précédent.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une variété d'oignons cultivés en Bigorre, très doux (exquis) et qu'on ne trouve qu'entre mai et septembre.

J'ai eu droit à un commentaire du père de Clémence, originaire des Hautes-Pyrénées, mentionnant le nom attribué localement à ces oignons et curieux de savoir comment je les connaissais. (La moitié de ma famille vient du Sud-Ouest et le marché Capbreton a un marchand qui en cultive)

Peu après, c'est ma tante (de Tarbes) qui m'a fait remarquer (par mail) qu'à Trébons les oignons ne sont pas des cébes mais des cébars. J'ai donc transmis cette information à l'intéressé qui a répondu que le mot était bigourdan (patois local ou dialecte occitan).

"La guerre des mots fait rage !" a dit Clémence

Finalement, diplomate et avec un article des archives de juin 99 de la Dépêche du Midi à l'appui, ma tante a trouvé qu'on pouvait dire les deux : cébe et cébar, que le dernier était une sorte de jeune cébe.

L'affaire semblait close jusqu'à ce que je skype avec mes grands-parents et que ma grand-mère me dise que les oignons de cébes ou les cébars, étaient effectivement des termes issus du patois, mais que ça désignait tous les jeunes oignons en général. Elle en avait parlé le matin même avec son maraîcher qui cultive ces oignons et qui était catégorique.

C'est ici-même que j'informe ma tante et Monsieur Jibé de ces nouvelles données.
Qui dit mieux ???

vendredi 10 octobre 2008

Photoshop m'a aussi tuer


Voici le premier fruit de mon travail photoshopien dont je pense pouvoir être un peu satisfaite (cliquez pour agrandir, c'est une vue depuis un pont de Providence).
L'autre fruit est un fichier trop lourd, impossible de le transférer sur mon ordinateur avant de l'avoir compressé. De toutes façons, il me laisse amère à cause de la critique de mon prof qui m'a dit "je pense que les européens ont un autre sens de l'esthétique que les américains". Sous-entendant : je ne comprends pas tes photos, elles ne me plaisent pas.

Il m'a prêté un DVD aujourd'hui en me disant : "le réalisateur doit être Européen parce que je n'ai pas du tout aimé ce film. Mais il a été acclamé par la critique..."

Je ne sais pas dans quelle mesure nous vivons dans des mondes différents, mais nous sommes en grand désaccord sur les sous-titres : il trouve qu'ils vont trop vite et qu'il n'a pas le temps de regarder les images.
Je peux comprendre ça de la part de beaucoup de gens, mais pas de celle d'un grand amateur de films ! Et qui plus est photographe !

Une autre étudiante a confirmé : "Ah ouais, ça m'énerve trop les sous-titres, on ne peut pas apprécier l'image !", tandis que je répétais qu'il ne s'agissait que d'une question d'habitude, qu'il y a de nombreux pays où l'industrie du doublage n'existe pas et où les gens voient quand même des films.

Le plus impressionnant, c'est que lui-même m'a dit que la plus grosse différence entre le cinéma et la photo, c'était le son, et non pas le fait que les images soient mouvantes.
Comment, si le son est si important, peut-il ne pas être choqué par le fait qu'il est complètement modifié par le doublage, et que le son de la langue fait partie intégrante du film ?!

Une autre étudiante m'a quand même dit "Je suis d'accord avec toi : j'adore les films sous-titrés ! C'est vrai, c'est juste les trois premières minutes qui sont un peu bizarres, mais on oublie vite !"
J'étais contente de sa volonté complice, mais même là, je me suis dit que vraiment, j'étais sur une autre planète.
Je ne reviens surtout pas du fait que ce soit si "bizarre" de voir des films étrangers et qui plus est, sous-titrés.

J'imagine Amélie Poulain qui a fait un tabac international, avec une voix nasillarde et des "Oh my god"... Et je secoue la tête de dépit.

lundi 6 octobre 2008

Joyeux anniversaire Monsieur P.

Précisons qu'il s'agit d'un appareil à objectif FishEye (voir appareil pris en photo ci-dessous), c'est-à-dire effet "Oeil de poisson". Clémence a une tête tout à fait convenable, et même mieux que ça.

Je profite de l'anniversaire de Monsieur P. pour lui offrir des photos de sa fille, réalisées par moi-même - grande artiste que je suis qui ne maîtrise pas son cadre rond.

Mon public autre que le destinataire de ce présent pourra se concentrer sur l'appareil photo que Clémence tient dans ses mains : nouvelle acquisition dont on voit les effets plus haut.
J'aime beaucoup ce gadget que j'ai eu à moitié prix grâce à Camille, la soeur de Clémence qui est une VIP du MoMA.

Mon public peut aussi constater que je sais maintenant développer les photos moi-même ! (Et même scanner les négatifs)
C'est un apprentissage dont je suis très contente même si ma peau n'aime pas trop les composants chimiques des solutions développantes.

dimanche 5 octobre 2008

Ca chauffe

Nos radiateurs viennent de se mettre en route. Nos, ce sont ceux de ma résidence. Tout le monde est maintenant victime d'agressions sonores intempestives, et tout le monde espère que c'est juste parce que c'est le début et que ça se calmera après. Je le sais parce que ça a fait se lever tout le monde pour voir dans le couloir si les autres aussi avaient un radiateur fou.

Pour l'instant, on dirait que quelqu'un s'est introduit DANS le radiateur et tape au marteau (en métal) sur ce fer épais avec la plus grande force possible, à intervalles très rapprochés. En gros, une énorme symbale est à 1 mètre de moi.

Je ne suis pas d'humeur musicale mais plutôt somnolente... Au secours !

Je profite de mon incapacité à dormir pour vous faire part de ma récente découverte qui continue de m'impressionner :
Je n'avais jamais pensé au fait que les girafes n'étaient pas toutes des femelles.

Évidemment qu'il y a des girafes mâles, mais ça ne m'avait jamais traversé l'esprit un seul instant !

Ca vous paraît peut-être idiot, et ça l'est, mais quand même, je n'en reviens pas de n'y avoir jamais pensé auparavant, à cause du genre de ce mot qui m'a trompée presque 24 ans !

Et le plus fou, c'est que cette pensée est inconcevable pour a anglophones qui utilisent le genre neutre pour les animaux, ce qui implique évidemment deux sexes différents.

La vie est pleine de surprises.
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Mise à jour le lendemain : les radiateurs n'ont même pas chauffé pendant la nuit dernière pourtant infernale et ils se remettent en marche, avec leur habitant qui tape de façon incessante... C'est agaçant !