vendredi 24 octobre 2008

Peace and love

Je suis allée acheter mon déguisement d'Halloween (j'ai de grandes ambitions comme vous pouvez le voir) dans une boutique de Thayer Street, la rue commerçante du campus.
Cette boutique est complètement baba cool, elle sent l'encens et il y a plein de petites boîtes et de petits miroirs partout. Il y a aussi des livres avec des dessins d'elfes et de fées et d'autres sur le yoga et la paix intérieure.

Ca c'est ce qu'on voit dans la vitrine. J'avais bien aperçu des vêtements, mais je n'avais jamais franchi le pas de la porte. C'est maintenant chose faite, parce que j'avais repéré mon déguisement dans la vitrine.

J'étais accompagnée de Clémence et Jérémie (voisin de chambre) et j'étais au téléphone. Je déteste téléphoner pendant que je fais des achats, par respect pour les commerçants, mais ça n'a pas eu l'air de déranger celui qui m'a vendue ces deux paires de lunettes fantastiques (l'une est pour ma soeur qui arrive ce week-end) et je pensais que ça ne durerait que quelques secondes.
Seulement, c'était sans compter le fait qu'il me dise de prendre 2 bracelets en cadeau puis qu'il interpelle Clémence et Jérémie pour qu'ils prennent aussi un cadeau. Ca a duré quelques minutes, surtout que nous étions tous un peu preplexes, parce qu'on pensait ne pas comprendre ce qu'il nous disait tellement c'était intattendu. "Vous voulez qu'on prenne des bracelets ? En cadeau ?... Ah... D'accord... Merci ?"

Puis il nous a dit qu'il fallait qu'on prenne une plume de paon parce qu'on venait d'arriver à Brown. (perplexité bis).

Tout ceci confirme ma théorie sur les Américains qui font tout "en entier" ou plutôt rien à moitié. Un hippie américain est un vrai hippie. Il vit les choses pleinement, et même s'il a un commerce à tenir (je ne sais pas comment il survit), ce qui lui importe vraiment, c'est que nous trouvions tous la paix intérieure.

NB : Ici, les hippies et leurs sympathisants portent des t-shirts tie-and-dye. On en voit même dans les magasins. Ca faisait longtemps que mon oeil n'avait pas été confronté à un tel motif (et quel choc !). Depuis 1995, en fait, quand je me suis débarrassée de mon tant-aimé t-shirt qui ne pouvait plus survivre face à l'arrivée du blouson bombers.

2 commentaires:

Clémence a dit…

Et oui tu as finalement décidé de suivre la tradition du slutty déguisement.

winw a dit…

oui, bon, euh voilà quoi,genre amour et paix, quoi, je veux dire, bon bin voilà, quoi.